En l’an 2381, la Terre porte soixante-dix milliards d’êtres humains dont la devise est : Croissez et multipliez. Ils habitent des tours de mille étages, les monades urbaines, et jouissent d’une totale liberté sexuelle. Ils ne quittent jamais leurs villes verticales et explorent rarement un autre étage que le leur. Ils vivent l’utopie, la promiscuité, le bonheur. Qui en doute est malade. Qui est malade est soigné. Qui est incurable est exécuté. Micael, l’électronicien, rêve pourtant de la Terre du passé, de l’océan, de la nature, qu’il a découverts à travers un film vieux d’un siècle. Il fuit. Et Jason, l’historien, armé par son savoir contre tous les tabous anciens, redécouvre de son côté un sentiment proscrit, la jalousie. Les Monades urbaines constitue le chef-d’œuvre incontesté de Robert Silverberg, l’un des plus célèbres et des plus féconds des écrivains américains de science-fiction. Il y peint dans le moindre détail un monde de l’avenir, séduisant, terrifiant, vraisemblable.
Amazon.fr
La planète Terre en l'an 2381 : la population humaine compte désormais plus de 75 milliards d'individus, entassés dans de gigantesques immeubles de plusieurs milliers d'étages. Dans ces monades, véritables villes verticales entièrement autosuffisantes, tout est recyclé, rien ne manque. Seule la nourriture vient de l'extérieur. Ainsi, l'humanité a trouvé le bonheur. Des bas étages surpeuplés et pauvres aux étages supérieurs réservés aux dirigeants, tous ne vivent que dans un but : croître et se multiplier. Plus de tabous, plus de vie privée, plus d'intimité. Chacun appartient à tout le monde. La jalousie et le manque n'existent plus. Contentez-vous d'être heureux. La monade travaille pour vous et maîtrise tout. Quand à ceux qui n'acceptent pas le système, les anomos, ils seront eux aussi recyclés. Pour le bien-être du plus grand nombre...
L'utopie futuriste est une entreprise délicate, tant ce genre compte de chefs-d'œuvre indépassables, souvent fondateurs de la science-fiction. Loin de recycler de vieilles idées, Silverberg ( Le château de Lord Valentin , les Chroniques de Majipoor ) en renouvelle le genre avec intelligence et subtilité. Un grand classique à ranger aux côtés de 1984 d'Orwell ou du Meilleur des mondes de Huxley. --Georges Louhans
Biographie de l'auteur
Né en 1935 à New York, Robert Silverberg a publié sa première nouvelle à l’âge de dix-huit ans et son premier roman, Révolte sur Alpha C , à dix-neuf ans à peine. Le Cycle de Majipoor , paru tout au long des années 1980 et 1990, est son œuvre la plus célèbre. Il a reçu en 2004, pour l’ensemble de son œuvre, le titre de Grand Maître de la science-fiction, la plus haute distinction honorifique du domaine, décerné par l’Association des auteurs américains de science-fiction.
Description:
En l’an 2381, la Terre porte soixante-dix milliards d’êtres humains dont la devise est : Croissez et multipliez. Ils habitent des tours de mille étages, les monades urbaines, et jouissent d’une totale liberté sexuelle. Ils ne quittent jamais leurs villes verticales et explorent rarement un autre étage que le leur. Ils vivent l’utopie, la promiscuité, le bonheur.
Qui en doute est malade. Qui est malade est soigné. Qui est incurable est exécuté.
Micael, l’électronicien, rêve pourtant de la Terre du passé, de l’océan, de la nature, qu’il a découverts à travers un film vieux d’un siècle. Il fuit.
Et Jason, l’historien, armé par son savoir contre tous les tabous anciens, redécouvre de son côté un sentiment proscrit, la jalousie. Les Monades urbaines constitue le chef-d’œuvre incontesté de Robert Silverberg, l’un des plus célèbres et des plus féconds des écrivains américains de science-fiction. Il y peint dans le moindre détail un monde de l’avenir, séduisant, terrifiant, vraisemblable.
Amazon.fr
La planète Terre en l'an 2381 : la population humaine compte désormais plus de 75 milliards d'individus, entassés dans de gigantesques immeubles de plusieurs milliers d'étages. Dans ces monades, véritables villes verticales entièrement autosuffisantes, tout est recyclé, rien ne manque. Seule la nourriture vient de l'extérieur. Ainsi, l'humanité a trouvé le bonheur. Des bas étages surpeuplés et pauvres aux étages supérieurs réservés aux dirigeants, tous ne vivent que dans un but : croître et se multiplier. Plus de tabous, plus de vie privée, plus d'intimité. Chacun appartient à tout le monde. La jalousie et le manque n'existent plus. Contentez-vous d'être heureux. La monade travaille pour vous et maîtrise tout. Quand à ceux qui n'acceptent pas le système, les anomos, ils seront eux aussi recyclés. Pour le bien-être du plus grand nombre...
L'utopie futuriste est une entreprise délicate, tant ce genre compte de chefs-d'œuvre indépassables, souvent fondateurs de la science-fiction. Loin de recycler de vieilles idées, Silverberg ( Le château de Lord Valentin , les Chroniques de Majipoor ) en renouvelle le genre avec intelligence et subtilité. Un grand classique à ranger aux côtés de 1984 d'Orwell ou du Meilleur des mondes de Huxley. --Georges Louhans
Biographie de l'auteur
Né en 1935 à New York, Robert Silverberg a publié sa première nouvelle à l’âge de dix-huit ans et son premier roman, Révolte sur Alpha C , à dix-neuf ans à peine. Le Cycle de Majipoor , paru tout au long des années 1980 et 1990, est son œuvre la plus célèbre. Il a reçu en 2004, pour l’ensemble de son œuvre, le titre de Grand Maître de la science-fiction, la plus haute distinction honorifique du domaine, décerné par l’Association des auteurs américains de science-fiction.